Dédé a du bien se marrer

Ma Licorne dans le coffre je prends la route de Lyon pour retrouver Patrick, Phillipe, Florian et Coline, la fille de Rémi. Le temps d’un Tetris et nous voici en voiture pour Dijon. Chez Rémi nous retrouvons les Marseillais, Fred, Fredo, Jean, Victor, Cyssou, Bridou ainsi que Patricia et Claire qui feront le début du voyage avec nous.

Etape 1 : Les Vignes

Le début de la boucle est magnifique, nous traversons des vignobles peu connus et pleins de charme : Meursault, Gevrey-Chambertin, Savigny-les-Baumes,… J’ai compris pourquoi beaucoup portent l’appellations de “Clos”. C’est parce-que les vignes sont closes. Ne me remerciez pas, j’aime fournir des explications détaillées.

La température chute comme la luminosité et nous arrivons une fois la nuit tombée à la pizzeria. LA pizzeria. Il n’y en a aucune autre sur les 150 prochains km. L’accueil est glacial, on reste dans le thème. Je découvre une spécialité marseillaise : Crampignou assaisonne sa pizza avec du plastique. Je te juge pas hein mon ami, je préviens juste d’une coutume locale assez étrange. En vrai le pizzaiolo avait “oublié” de retirer les languettes de plastiques du jambons crus…

Etape 2 : Le Yéti avait froid

J’enfile toutes les couches possibles avant de m’élancer pour le Morvan. Pour le situer sur une carte ? C’est là où il n’y a rien. L’Aubrac à côté c’est surpeuplé. L’avantage c’est que nous pouvons prendre toute la largeur de la route pour rouler. On peut être à deux de front quoi, trois en se collant. Nous n’avançons pas très rapidement, les taquets à plus de 10% s’enchaînent et ça piquotte les rayons.

A 3h30 du matin Fredo nous offre une pause, il vient de casser son dérailleur arrière. Grand Michel et Fred s’attèlent à la réparation sous les feux des projecteurs de télé Sergio pendant que nous piaillons comme des poules. Reprise à l’ordre du chef, on va déranger les voisins. Les voisins ??? Effectivement j’appercois le Yéti mais il a trop froid, il part prendre un chocolat chaud. Nous reprenons la route en rigolant de plus belle. Comme souvent dans nos aventures l’intelligence nous suis mais nous sommes plus rapide qu’elle.

Il fait quoi là en plein milieu de la piste cyclable ce débile ???!?!? A non. On me glisse dans l’oreillette que nous sommes bien sur une route. Minuscule. Déserte. Défoncée. Pleine de branches. Une route du Morvan quoi.

Etape 3 : Toute la Gaule est occupée

Nous arrivons à 6h30 à Epoisse, la boulangerie vient juste d’ouvrir. Je remplace mon traditionnel pizza/café par fougasse à l’Epoisse/caféssssssss. Plus quelques viennoiseries et tartelettes soit. Bref, à 9 cyclistes nous l’avons pillé en règle.

Nous avons 3h de retard sur la barrière horaire des 24h, nous décidons tous de couper pour raccourcir notre promenade à 350km (349,9 soyons précis non mais !). Ça me va très bien je n’ai aucune envie d’être en retard pour le burger charolais à l’époisse, verre de Bourgogne rouge et dame blanche en dessert. Mais ceci est une autre histoire…

Nous repartons bon train (c’est à dire moins lentement que cette nuit) direction Alésia et le plateau de Bibracte. Franchement ils n’auraient pas pû aller se bastonner ailleurs ? Certes c’est beau mais mes petits cuisseaux n’en peuvent plus. En plus j’ai plus de fougasse à l’Epoisse en réserve. Surtout ça en fait.

De retour sur Dijon un fort vent de 3/4 face pimente ce parcours qui jusque-là était un long fleuve tranquille (#mauvaise fois). Crampignou, toujours lui, m’indique où me placer pour être protégée au mieux. “Non mais places-toi plutôt là, tu vois pas le vent ?”. Euuuhhhh c’est à dire qu’en Savoie nous sentons le vent, nous ne le voyons pas. Sûrement une autre coutume de Marseille, il faut vraiment que j’y retourne dans cette ville. Je te charrie, merci beaucoup pour la remontada du plateau j’y serai encore sans toi.

Arrivé à qques km de chez Rémi nous décidons de dessiner un joli escargot sur le tracé et accédons à l’arrivée grâce à une technique d’encerclement. Certains diront que nous nous sommes perdus ; pas du tout ! C’était pour plus bronzer. D’ailleurs le comté, les tapas et le vin n’en ont été que meilleurs à l’apéro ! !

Merci à tous mes compagnons de route pour tant de fous rire. Un immense bravo à toi Fredo pour avoir fini le parcours avec une seule vitesse !

Mention spéciale à Patricia, Patrick et Victor pour le tracé et l’organisation toujours aussi géniale.

Dédé, il y a eu beaucoup d’étoiles cette nuit, tu étais parmi elles. J’espère que tu t’es bien marré à nous voir.

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